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le film marocain : la chambre noire
08/07/2006 13:49
Le film de Hassan Benjelloun primé
Le rideau est tombé samedi soir sur la 19ème édition du Fespaco qui s’est déroulé du 26 février au 5 mars à Ougadougou. Le grand gagnant de cette manifestation est bien le Sud-africain Zola Maseko. Ce dernier a été gratifié de l’étalon d’Or de la 19ème édition du Fespaco pour son long métrage « Drum ». Ce film a également décroché le prix du meilleur décor. Ce long-métrage retrace le parcours d’un journaliste d’investigation noir dans l’Afrique du Sud des années 1950. Le président de jury de longs métrages, Souhail Benbarka, ex-directeur du Centre cinématographique marocain- a expliqué que ce prix a été décerné à « Drum » « pour ses qualités techniques mais aussi pour l’ensemble de son interprétation ». Cependant, cela n’empêche que cette récompense a soulevé certaines susceptibilités. Certains professionnels ont en effet qualifié ce palmarès de politique. Un cinéaste africain a dans ce sens déclaré à l’AFP que « Le grand voyage du réalisateur marocain Ismael Ferroukhi méritait l’Etalon d’Or de Yennenga, mais le jury a fait un choix politique en voulant réparer l’absence de l’Afrique du Sud sur la liste des lauréats de l’Etalon ». L’Afrique du Sud a donc dominé le palmarès de la 19ème édition du Fespaco. Le réalisateur Zola Maseko, s’est déclaré "immensément honoré" de ce trophée, attribué pour la première fois à un cinéaste originaire d’Afrique australe."C’est incroyable ! C’est un rêve qui est devenu réalité", a-t-il ajouté, peu après, devant quelques journalistes. Il a précisé qu’il en était cette année à sa deuxième participation au Fespaco. Le trophée, qui accompagne le grand prix constitué de 10 millions de francs CFA (plus de 15.200 euros) et d’une dotation en pellicule d’une valeur de 3.000 euros, a été remis à Zola Maseko par le président burkinabè Blaise Compaoré, dans un crépitement de feux d’artifice et sur les notes d’une musique solennelle. Le deuxième grand gagnant consacré par le palmarès est un autre film sud-africain, "Zulu love letter" ("Lettre d’amour zoulou") de Ramadan Suleman, qui relate l’histoire d’une journaliste noire, mère d’une adolescente sourde-muette et ex-activiste anti-apartheid qui se bat contre les fantômes du passé. "Zulu love letter" a reçu le prix de la meilleure interprétation féminine pour le jeu de la comédienne Pamela Nomvete Marimbe, qui incarne la journaliste, ainsi que le prix spécial de l’Union européenne. Le Maghreb n’a pas été oublié au Fespaco. Le film « La chambre noire » du réalisateur marocain Hassan Benjelloun a reçu l’étalon d’argent. Le prix du meilleur interprète masculin est allé à Sid Ali Kouiret pour son jeu dans "Les suspects", de Kamal Dehane (Algérie). L’Algérien Belkacem Hadjadj a reçu le prix du meilleur son pour "El Manara", tandis que la Française Andrée Davanture a reçu celui du meilleur montage pour son travail dans "Le prince" du Tunisien Mohamed Zran. Enfin l’étalon de bronze de Yennenga a été décerné au Burkinabé Kollo Daniel Sanou pour son film « Tasuma » (le feu) qui relate les tribulations d’un ancien combattant en quête de sa pension. La 19ème édition du Fespaco s’est clôturée donc sur la domination de l’Afrique du Sud qui s’en est sortie avec la plus grande distinction du festival « l’étalon d’or de Yennenga ». Le Maroc a lui aussi été consacré à travers le film « La chambre noire de Hassan Benjelloun » qui a décroché « l’étalon d’argent de Yennenga ». Qods Chabâa - Aujourd’hui le Maroc
part1:
part2:
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le film RAHMA de SAID SHRAIBI
08/07/2006 13:37
Rahma ( Film ) : Omar Chraïbi révèle de grands acteurs
Il mène une vie sans cahots. Rien ne trouble le cours tranquille de sa vie conjugale, pas même les cris d’un enfant. Marié depuis 13 ans, il attend avec sa femme Anissa le bébé qui tarde à venir. Ils ne désespèrent pas de la miséricorde du ciel. La providence finira bien par s’en mêler, et elle s’en est mêlée d’une façon brutale. Un jour, Ahmed arrête sa Renault 12 pour prendre une autostoppeuse. Il a été attendri par une femme enceinte qui attendait, sous un soleil brûlant, un improbable taxi. Rahma demande à Ahmed de la déposer devant un commissariat. Là, elle ameute les policiers et accuse l’employé intègre de ne pas vouloir reconnaître son fils. Quelle histoire ! Ahmed rentre chez lui effondré. Il raconte sa mésaventure à sa femme. Celle-ci accueille la nouvelle comme un don de Dieu. L’enfant que le couple attendait depuis des années vient jusqu’à eux. Il ne faut à aucun prix se détourner des voies de la providence. Anissa engage son mari à proclamer la paternité de l’enfant. Commence alors une série de situations comiques entre Ahmed le timide et Rahma l’effrontée. Celle à qui les hommes et la vie n’ont pas fait de cadeaux. La nouvelle atterrit à l’agence gouvernementale de la prévention routière où travaille Ahmed. Elle est vite nourrie par la présence de Rahma qui vient régulièrement tracasser le faux père de son enfant. Le rôle de Rahma est interprété par Houda Rihani. C’est la découverte du film ! Elle a tenu ce rôle d’une façon indépassable. Avec sa djellaba rouge, ses pantoufles et son foulard qui vole aux quatre vents, elle a imprimé du caractère à son personnage. Ceux qui verront le film n’oublieront pas sa démarche dodelinante et sa main qui bombe ostentatoirement son ventre déjà proéminent. Houda Rihani a montré dans le film qu’elle est une très grande actrice, sous-employée dans le pays. Autre grand acteur, Hassan El Fad. Il a été magnifique dans le rôle du personnage du timide, effacé et maladroit. Le rapport étriqué d’Ahmed au monde qui l’entoure, Hassan El Fad l’a rendu par la force de son corps. Difficile d’oublier ses yeux rivés par terre, et sa tête qui cherche, à tout instant, à s’enfoncer entre ses épaules. Du point de vue de la direction des acteurs, le réalisateur Omar Chraïbi a effectué un travail fabuleux. Malheureusement, il a fait le choix de rendre la réalité telle qu’elle existe. Le souci d’esthétisme qui a caractérisé son précédent long-métrage, “L’homme qui brodait des secrets“, est inexistant dans “Rahma“. Les plans sont sans recherche. Les images très peu esthétiques. L’histoire est tout dans ce film. Cette histoire est sous-tendue par une structure pyramidale : la relation entre un personnage masculin, sa femme et celle qui l’accuse d’avoir donné du relief à son ventre. Les autres personnages sont périphériques, et orbitent très accessoirement autour du triangle. Ces réserves n’enlèvent toutefois rien à la qualité de ce film qui se laisse regarder sans ennui, ni lourdeur. “Rahma“ est à cet égard très indiqué pour amener un large public vers les salles. Seule la fin du film est dérangeante. Elle est moralement inadmissible dans un film comique. Les spectateurs en jugeront.
Par : Aziz DAKI pour Aujourd’hui le Maroc
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